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Journée Filles et Maths 2024

La 6ème édition de la journée « Filles et Maths » aura lieu le mardi 10 décembre 2024 à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, sur le campus de Pau. Organisée le Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applications (LMAP) de l’UPPA, en partenariat avec l’académie de Bordeaux et les associations Femmes et mathématiques et Animath, cette journée a pour objectif d’encourager les filles à s’orienter vers des études scientifiques et techniques. Continuer la lecture

Origamis transformables

L’origami mathématique est une discipline récente qui prend véritablement son envol au début des années 1990. On trouvera une présentation de cette discipline dans la conférence sur les origamis transformables, donnée la première fois dans le cadre d’une conférence aux journées nationales de l’association des professeur de mathématiques de l’enseignement public (APMEP) en octobre 2018 à Bordeaux

APMEP-Cresson-Origami

Pour les lecteurs curieux au niveau mathématique, je renvoie au livre de Joseph O’Rourke

 

Dans la suite, on donne un ensemble d’origamis que l’on peut réaliser dans les classes.

La double hélice d’ADN

C’est un des pliages que je préfère et qui peut être réalisé par les plus petits. Il suffit de prendre une feuille a4 et de la plier en deux afin d’obtenir une bande qui va constituer la feuille que l’on va plier. Voila les étapes du pliage:

Je vous conseille de faire les pliages des diagonales de chaque rectangle en utilisant une règle et un stylo et de bien appuyer afin de bien marquer l’endroit du pli. Les trais noirs sont des plis vallées et les plis rouges des plis montagnes (vous pouvez bien entendu faire le contraire !).

C’est l’angle que fait cette diagonale qui va induire la vitesse d’enroulement de votre hélice. Cet angle est lui contrôlé par la première phase du pliage, c’est à dire le nombre de plis horizontaux que vous aurez fait !

Pour des élèves de collèges ou de lycées on peut se poser la question de l’enroulement « limite » que l’on peut obtenir ainsi…..Cette activité est détaillée dans le livre de Thomas Hull « Project Origami – Activities for exploring mathematics » publié aux éditions CRC Press (activity 5 dans le livre).

Vous trouverez une vidéo expliquant ce pliage étapes par étapes ici:

Origami « La boite à secret »

Dans le livre de Didier Boursin et Valérie Larose « Pliages et Mathématiques » aux éditions du Kangourou, on trouve un pliage appelé « la boite à secrets ». C’est un joli origami qui peut se faire même avec les plus petits à condition de préparer à l’avance la feuille qui est un triangle équilatéral. Ici on donne une construction de ce triangle à partir d’une feuille a4 et les différentes étapes du pliage:

Origami et exploration spatiale

Parmi les activités de pliage que l’on peut réaliser avec une classe (à partir de la primaire) on peut par exemple, en rapport avec l’exploration spatiale et la nécessité de transporter des panneaux solaires à déployer ensuite dans l’espace, de structures de type « flasher ». Le plus simple de ces flasher a été proposé par Jeremy Shafer :

 

C’est un exemple d’origami où il va falloir plier d’abord l’ensemble des plis et ensuite manipuler la structure pour la mettre en forme.

La manipulation de cet origami est donnée ici

 

Une version plus évoluée de cette construction est proposée par la Nasa ! L’origami s’appelle le starshade car il est destiné à cacher la lumière d’une étoile afin d’observer les planètes qui gravitent autour. L’activité se trouve ici

https://www.jpl.nasa.gov/edu/resources/project/space-origami-make-your-own-starshade/

et la feuille à plier ici

starshade_template_kQauBUN

Il faut tout de même faire attention et bien s’entraîner avant car le pliage est plus redoutable que celui de Jeremy Shafer.

Jacky Cresson, 2024.

Les découpages magiques de Harry Houdini

En 1922, Harry Houdini

célèbre magicien, publie un livre intitulé ”Houdini’s paper magic”, qui contient des origamis et des découpages.

L’une des activités présentées s’appelle ”L’étoile à cinq branches” : le but est de découper une étoile à cinq branches dans une feuille de papier carrée en un seul coup de ciseaux ! Plus généralement, si je dessine une forme polygonale sur une feuille, est-il toujours possible de la découper en un seul coup de ciseaux ? La réponse est positive et concerne même toute famille finie de polygones disjoints sur une feuille. C’est le Fold and Cut theorem démontré en 1999 par Erik Demaine, Martin Demaine et Anna Lubiw.

Ce théorème nous a inspiré l’atelier suivant qui peut être réalisé dès l’école primaire.

Pour entrer progressivement dans la complexité que porte ce théorème, nous allons découper en un seul coup de ciseaux plusieurs formes qui chacune vont nous apporter une certaine compréhension de la manière de réaliser le pliage pour une figure polygonale donnée.

L’étoile à 5 branche : le tour de magie de Houdini

On commence par le tout de magie historique de Houdini qui a inspiré ce théorème. On distribue aux participants une étoile à 5 branche et on leur demande de la découper en un seul coup de ciseaux. Attention à imprimer ces dessins sur des feuilles assez légère pour que l’impression de l’étoile puisse se voir en transparence !

Assez rapidement, l’idée de plier le papier va surgir. Ce qui est intéressant ici est de laisser faire les participants car ils ne vont pas forcément formuler un principe qui justifie ce pliage. Leur intuition leur dit de plier mais la raison pour laquelle ils le font n’est la plupart du temps pas explicitée.

Dans la plupart des classes et indépendamment de l’âge, on trouve toujours une personne qui va réussir à découper l’étoile en un seul coup de ciseaux. Une manière de procéder est alors de demander à cette personne de venir expliquer comment elle a procédé.

Voici un pliage possible:

Il faut alors chercher à faire verbaliser la procédure qui a été utilisée et surtout pourquoi avoir plié. À force de discussion, on arrive la plupart du temps à formuler les propositions suivantes:

1- pour arriver à découper la figure en un seul coup de ciseaux il faut faire un pliage qui superpose tous les segments sur un seul.

2- si on a un axe de symétrie dans la figure, cette symétrie permet naturellement de réduire le nombre de segments à découper.

On voit la proposition 2 en action dans l’étape 1 du pliage précédent: on passe de 10 coups de ciseaux dans la figure complète à 5 coups de ciseaux par utilisation d’une symétrie axiale de l’étoile.

Il faut noter que parfois on a seulement une symétrie partielle de la figure comme à l’étape 2.

Une fois compris le but du pliage et ce premier élément pour penser le pliage à faire, on peut aborder une autre figure.

Le rectangle et l’arrivée des bissectrices

On distribue donc des rectangles:

Il faut faire attention à ce que ce rectangle soit « quelconque ». En particulier pas un carré…

En général, tous les participants vont arriver au pliage suivant

 

et vont être bloqué par la dernière étape car il n’y a plus de symétries évidentes….

Si personne n’y arrive alors il faut rappeler le principe que nous avons mis en avant pour la construction du pliage: il faut réussir à faire se superposer les segments à découper…donc ramener le petit segment sur le grand…..l’utilisant du pli en diagonale va alors s’imposer rapidement.

On obtient doncIl est bon à ce moment là de regarder plus attentivement ce que l’on a fait et de s’attarder sur ce dernier pli. Il ne provient pas d’une symétrie mais répond à un problème général que nous aurons à gérer pour des figures plus complexes: comment envoyer deux segments qui partent d’un même sommet l’un sur l’autre ?

La réponse est que le pli doit se faire le long de la bissectrice de l’angle formé par les deux segments.

La notion de bissectrice d’un angle est donc un élément essentiel de la construction de notre pliage.

Le triangle et le théorème de Maekawa-Justin

Pour tester cette idée, on essaie de trouver le pliage nécessaire pour découper un triangle quelconque en un seul coup de ciseaux.

Ce triangle n’a pas de symétries particulières. Nous devons donc nous en remettre à notre seul élément de construction, à savoir les bissectrices de chacun des trois angles du triangle. Je conseille de faire ces plis en plis montagnes de façon à pouvoir chaque fois voir les lignes que l’on superpose.

On va donc avoir les plis suivants:

En effectuant les plis, on s’aperçoit rapidement que le pliage ne se met pas à plat et fait une sorte d’étoile à trois branches en 3D.

Certain vont « forcer » le pliage à se mettre à plat et se faisant vont faire apparaître un pli supplémentaire qui est orthogonal à un des côtés du triangle:

Est-ce que ce pli est nécessaire ? Y-avait-il d’autres façons de procéder ?

En fait, non ! Ce pli supplémentaire est nécessaire par le théorème dit de Maekawa-Justin:

Théorème de Maekawa-Justin: On note M le nombre de plis montagnes et V le nombre de plis vallées en un sommet du canevas d’un pliage qui se met à plat. Alors, on a toujours une différence de 2 entre M et V.

En particulier, en chaque sommet d’un pliage qui se met à plat, on a un nombre pair de plis qui arrivent.

Dans le cas du triangle on avait initialement M=3 (les 3 bissectrices) et V=0 et ce pliage ne pouvait donc pas se mettre à plat. Il était donc nécessaire de rajouter un pli vallée pour satisfaire la condition du théorème. Ce pli est choisi perpendiculaire à un côté quelconque du triangle et passant par l’intersection des 3 bissectrices. Ce faisait, ce pli ramène un segment sur lui même et permet de mettre notre pliage à plat.

Notons au passage que les trois bissectrices se coupent en un point qui est le centre du cercle inscrit au triangle. C’est un joli résultat que l’on peut évoquer en passant suivant le niveau du public.

La fin du voyage…

Nous avons ainsi maintenant plusieurs ingrédients permettant de construire le pliage nécessaire pour une forme donnée afin de la découper en un seul coup de ciseaux. Est-ce que ces éléments permettent de faire facilement toutes les formes possibles ?

Malheureusement, non ! Une illustration des phénomènes possibles est donnée par le pliage nécessaire pour découper un A en un seul coup de ciseaux qui est proposé par Joseph O’Rourke dans son livre How to fold it chez  Cambridge University Press
En effet, le pliage est le suivant:

On voit les éléments que nous avons discutés, les bissectrices, les axes de symétries, les plis supplémentaires dus au théorème de Maekawa-Justin, mais aussi l’interaction de ces plis les uns avec les autres. Ces interactions peuvent être compliquées et suivant la manière dont on va rajouter certains plis, le pliage peut devenir vite infernal ! Voici l’exemple du pliage proposé par O’Rourke pour une tortue….

Il y a encore beaucoup de choses à raconter sur la construction de ces pliages mais l’essentiel est là.

Nous n’avons pas traité du découpage simultané de plusieurs formes polygonales. Le but est comme pour les autres de ramener le découpage de chacune à la découpe d’un segment et ensuite de ramener chacun de ces segments l’un sur l’autre. C’est possible mais pas forcément simple ! Pour vous en convaincre, voici le pliage nécessaire pour découper simultanément un rectangle et un carré qui sont bien positionnés l’un par rapport à l’autre !

Je vous encourage vivement à lire le livre de O’Rourke qui est accessible et pas trop technique.

Une présentation de cette activité est donnée dans l’article

J. Cresson, L. Hume, Les découpages magiques de Harry Houdini, Gazette des Mathématiciens, SMF, 2024.

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Les supports pour faire cette activité sont ici

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avec les pliages que l’on peut faire pour les découper en une seule fois

formes-activite-decoupages-magiques-pliages

Jacky Cresson, 2024.

 

 

Village des maths

Semaine des mathématiques – 2024

Dans le cadre de la 13ème édition de la Semaine des mathématiques, des collégiens et des lycéens d’établissements du département se rendront sur le campus de Pau de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour afin d’assister à des ateliers dans le domaine des mathématiques avec des enseignants-chercheurs de l’UPPA . Continuer la lecture

Journée Filles et Maths 2023

AfficheLa 5ème édition de la journée « Filles et Maths » aura lieu le jeudi 14 décembre 2023 à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, sur le campus de Pau. Organisée le Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applications (LMAP) de l’UPPA, en partenariat avec l’académie de Bordeaux et les associations Femmes et mathématiques et Animath, cette journée a pour objectif d’encourager les filles à s’orienter vers des études scientifiques et techniques. 120 lycéennes, en classe de 2nde et de 1ère, sont attendues sur le campus de Pau de l’UPPA pour cette édition. Continuer la lecture

Journée Filles et Maths 2022

Organisée par le laboratoire de mathématiques de l’UPPA (LMAP), soutenue par l’académie de Bordeaux et par les associations Animath et Femmes & Mathématiques.La 4ème édition de cette journée « filles et maths » aura lieu le jeudi 8 décembre. Continuer la lecture

Village des sciences – 2022

Chapiteau de Mathématiques aux Villages des sciences, dans le cadre de la Fête de la Science :

  • Samedi 15 octobre 2022 à Pau (Place Clemenceau), de 11h00 à 19h00

Animateurs : Jacky Cresson et doctorants en mathématiques.

Rencontres MATh.en.JEANS 2022 – Pau

ChladniUniversité de Pau et des Pays de l’Adour

4 groupes des lycées et collèges participants : Lycée Louis Barthou (Pau), Collège Gaston Fébus (Orthez), Collège Cel le Gaucher (Mont-de-Marsan)

Après-midi avec un exposé expérimental et 4 exposés présentés par les élèves.

Mercredi 15 juin 2022, salle 25.

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Journée Filles et Maths 2020

Le jeudi 16 janvier 2020 aura lieu une journée Filles et maths: une équation lumineuse pour 80 lycéennes de 2de et de 1re des Pyrénées-Atlantiques. Son but est d’encourager les filles à s’orienter vers des études de mathématiques et plus généralement des études scientifiques et techniques. Continuer la lecture

Tours de magie mathématique

Café-science avec Jacky Cresson, Professeur de mathématiques à l’UPPA. Organisé par la Mission CST et le Mathematicum de l’UPPA dans le cadre de la Fête de la Science 2019.

Mardi 15 octobre 2019, 21h00

Bar-librairie l’entropie, 27 rue Bernadotte, Pau

Tout public

Pouvez-vous découper une étoile à 5 branches d’un seul coup de ciseaux ? C’est un défi que le célèbre magicien Houdini réalisait sur scène. Mais le mathématicien se pose la question : est-il possible de généraliser cette question à n’importe quelle forme géométrique ? Jacky Cresson montrera que de nombreuses branches des mathématiques — la géométrie, l’arithmétique, la topologie… — sont utilisées dans de nombreux tours de magie, qu’il vous invite à découvrir, et surtout à comprendre.

Exposition Origami

 

Du lundi 25 mars au vendredi 12 avril 2019.

 

CDI, Lycée Paul Rey, Nay

L’origami est l’art du pliage en japonais. Au début des années 1980, le mathématicien français Jacques Justin introduit une formalisation mathématique de l’origami. Il montre que 7 plis élémentaires permettent de coder tous les pliages. Cette formalisation va permettre de comprendre pourquoi l’origami permet de résoudre des problèmes insolubles lorsque l’on utilise seulement la régle et le compas comme outil de construction. Par exemple, la duplication du cube (construire à l’aide d’une règle non graduée et d’un compas un cube de volume double d’un cube donné) est impossible (théorème de Pierre-Lauret Wantzel en 1837) mais réalisable en origami (méthode de Peter Messer) de même que la trisection d’un angle.

L’origamétrie qui est la discipline mathématique regroupant les résultats sur les pliages va véritablement prendre son envol dans les années 90 et début 2000 avec l’utilisation massive en ingénierie d’origamis de toutes sortes (origami rigides, modulaires, etc) permettant de réaliser des structures possédant des propriétés dynamiques et mécanique intéressantes (déploiement de panneaux solaires, nouveaux outils miniaturisés en médecine, etc). Des théorèmes importants de cette période sont le théorème de Maekawa-Justin sur la caractérisation locale des pliages se mettant à plat et le théorème du fold and cut.

Une première partie de l’exposition revient sur le développement de l’origamétrie en tant que champ mathématique.

Une seconde partie de l’exposition tourne autour de l’origami dite modulaire, c’est à dire des formes géométriques qu’il est possible de construire par assemblage (sans colle) de « modules » qui sont des pliages particuliers. On utilise le module PHIZZ du mathématicien Thomas Hull comme porte d’entrée. On montre comment la construction d’une surface via l’origami modulaire est conduite en utilisant deux résultats importants des mathématiques, à savoir la caractéristique d’Euler et la notion de courbure discrète liée au défaut angulaire.

Une troisième partie de l’exposition concerne les origamis dits dynamiques ou transformables. Certains pliages offre la possibilité de modifier le pliage par manipulation dont l’exemple le plus célèbre est sans doute le pliage dit de Miura ou encore le twist carré. Ces pliages sont utilisés en médecine ou encore par la NASA dans des projets de développement de voiles solaires ou de structures à grande échelle dans l’espace.

L’exposition se termine par des exemples de réalisations d’origami dans des domaines aussi variés que l’architecture, le design, la couture.

Les panneaux de l’exposition sont ici (vous pouvez nous contacter pour avoir des versions pdf haute résolution):

 

Des photos des origamis qui entrent dans l’exposition :

Quelques livres sur l’origami:

 

 

 

 

Journée Filles et Maths 2019

Le jeudi 7 février 2019 aura lieu une journée Filles et maths: une équation lumineuse pour 80 lycéennes de 2de et de 1re des Pyrénées-Atlantiques. Son but est d’encourager les filles à s’orienter vers des études de mathématiques et plus généralement des études scientifiques et techniques. Continuer la lecture

Projet MATh.en.JEANS – Collège Victor Duruy, Lycée Victor Duruy, Collège Cel le gaucher et Collège Jean Rostand de Mont-de-Marsan

Deuxième réunion du projet MATh.en.JEANS sur Mont-de-Marsan avec les collèges Victor Duruy, Cel le Gaucher et Jean Rostand ainsi que le lycée Victor Duruy sur le thème du « one-cut theorem ». Les élèves vont faire une première présentation de leur travail.

Les encadrants sont:

  • Celine Albouy, Collège Jean Rostand
  • Sébastien Albouy, Collège Victor Duruy
  • Sandrine Monturon et Sophie Boulery, Collège Cel le Gaucher
  • Romain Labastarde, Lycée Victor Duruy

Chercheur : Jacky Cresson, UPPA

Projet « Pavages et fractales » à l’école Nandina Park à Pau – Partie 2 séance 1

Partie 2 du projet « pavages et fractales » à l’école primaire Nandina Park de Pau avec les trois classes de CM1/CM2 de Laure Montoulieu, Stéphanie Roques et Camille Rimonteil encadré par Jacky Cresson.

Séance 1 sur les fractales avec la classe de Stéphanie Roques.

Brève description des fractales et exploration de fractales naturelles. Construction de deux fractales par découpage d’une feuille de papier.

Projet MATh.en.JEANS – Lycée St-John Perse et Lycée Barthou

Deuxième rencontre avec l’atelier MATh.en.JEANS du Lycée St-John Perse et du Lycée Barthou de Pau sur le thème de la dynamique de l’application logistique et du théorème de Sarkovskii.

Encadrants :

  • François Abadie, Lycée Barthou
  • Claire Dumont, Lycée St-John Perse

Chercheur : Jacky Cresson

La théorie des groupes – Rubik’s Cube

Conférence avec Jacky Cresson, professeur de mathématiques à l’UPPA, et les membres du club de Rubik’s Cube, Fast’N cuber.

Samedi 19 janvier, 16h00

Médiathèque André Labarrère, place Marguerite Laborde, Pau

Tout public, gratuit

Le Rubik’s cube, célèbre casse-tête inventé par Ernő Rubik en 1974, n’aura plus de secrets pour vous ! Les mouvements des cases sont en fait dépendants les uns des autres à travers des contraintes, par des mouvements qui seront expliqués. Conférence suivie d’une projection d’images d’archives de l’INA.

Dans le cadre de la journée sur le Rubik’s cube, avec des ateliers pratiques à 10h00.

Projet origami et lumière avec les étudiants du BTS Espace – Lycée Cantau d’Anglet

Porté par Mme Mireille Fonty, professeure d’Arts appliqués, le projet consiste à réaliser une cloison dont la texture serait inspirée des motifs que l’on obtient en origami comme le pliage de Miura et de travailler avec les effets de lumière. La classe regroupe 17 étudiants du BTS Espace. Une conférence de Jacky Cresson a présenté un ensemble de pliages qui peuvent être utilisés et les règles mathématiques qui permettent de déterminer ces structures.