Organisée par le laboratoire de mathématiques de l’UPPA (LMAP), soutenue par l’académie de Bordeaux et par les associations Animath et Femmes & Mathématiques.La 4ème édition de cette journée « filles et maths » aura lieu le jeudi 8 décembre.
Elle est organisée par l’UPPA, à l’initiative de Véronique Chauveau et Annick Boisseau, de l’association Femmes et Mathématiques, qui lutte pour l’égalité homme-femme dans le domaine des mathématiques.
Son objectif principal est d’encourager les filles à s’orienter vers des études de mathématiques et plus généralement des études scientifiques et techniques.
Le principe de cette journée, organisée dans plusieurs Université de France, est de faire venir des lycéennes volontaires toute une journée au sein de l’Université pour encourager toutes les filles intéressées par les mathématiques (et l’informatique) à se tourner vers des études et des carrières scientifiques.
Pour cela, la journée « filles, maths et informatique » invite des femmes (techniciennes, enseignantes, chercheuses, ingénieures, …) à venir présenter leurs études, leur parcours et leur métier, par de petits ateliers de discussion dans la journée.
Objectif de la journée
Inciter les filles à s’orienter vers des études scientifiques en leur montrant l’impact des stéréotypes sur leurs choix d’orientation et sur le manque de mixité dans les métiers de l’informatique et des mathématiques.
En travaillant sur le poids des stéréotypes en lien avec les mathématiques et l’informatique et en amenant les lycéennes à échanger sur ces derniers, on (re) donne confiance aux jeunes filles. On leur permet alors de dépasser leur représentation des métiers scientifiques, sans jamais minorer leurs ambitions.
La journée à l’UPPA
Ce jeudi 8 décembre, ce sont environ 100 lycéennes scolarisées en 2nde et 1re dans des lycées du département qui participeront à la journée « filles et maths ». Au programme : une conférence de vulgarisation mathématiques, un atelier sur les métiers et les stéréotypes, un speed-meeting avec des femmes professionnelles scientifiques et une pièce de théâtre-forum.
Le programme en détail
Amphi H, bâtiment Duboué
- 9h00 : Lancement de la journée
- 9h15 – 10h15 : Promenade mathématique par Juliette Chabassier
Conférence de vulgarisation mathématique « Modélisation et simulation numérique d’instruments de musique » - 10h15 – 10h35 : Pause café
- 10h35 – 11h15 : Atelier sur les stéréotypes et les métiers des mathématiques
Salles 24, 25 et 25bis, bâtiment Duboué
- 11h15 – 12h45 : rencontre et échanges par petits groupes avec des femmes scientifiques (techniciennes, enseignantes, chercheuses, ingénieures, …)
- 13h00 – 14h00 : Pause déjeuner
- 14h00 – 16h00 : Pièce de théâtre-forum « Codée »
Cette pièce de théâtre interactive abordera les stéréotypes sociaux de sexe que peuvent subir les femmes dans les domaines scientifiques. Elle sera suivie de débats et d’échanges entre élèves et comédien·nes. Les lycéennes pourront notamment rejouer des bouts de la pièce de théâtre en tournant la scène comme elles le souhaitent, afin qu’elles puissent s’exprimer librement. - 16h00 – 16h30 : Conclusion de la journée
Résumé de la promenade mathématique par Juliette Chabassier
Modélisation et simulation numérique d’instruments de musique
Juliette Chabassier, chargée de recherches à l’INRIA (équipe Makutu)
Juliette Chabassier, chargée de recherches à l’INRIA (équipe Makutu)
L’acoustique musicale est la discipline qui cherche à expliquer le fonctionnement physique des instruments de musique. Elle se base sur une approche liant les sciences expérimentales, la modélisation mathématique et les techniques de simulation informatique. Les instruments de musique sont hautement complexes et font intervenir des couplages entre des phénomènes physiques variés. Cet exposé tentera de balayer les problématiques rencontrées en matière de modélisation et de simulation des instruments de musique, en mettant l’accent sur la finalité des modèles physiques, leurs forces et faiblesses, et les enjeux dans les contextes de synthèse sonore ou d’aide à la facture instrumentale. Des focus sur certaines parties spécifiques des instruments viendront illustrer le nécessaire compromis entre prédictibilité et efficacité, tandis que des exemples concrets de projets menés en partenariat avec des luthiers ou des musées montreront la richesse mais aussi la difficulté de confronter les modèles aux situations réelles.
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Contact : Isabelle Greff